F.A.Q. et DROIT DE REPONSE

FAQ


A partir de quel âge puis-je inscrire mon enfant à l’Ecole des Fourmis ?
A partir de 3 ans, lorsque l’enfant est autonome.

Mon enfant doit-il avoir débuté sa scolarité à l’Ecole des Fourmis ?
Il est plus facile pour un enfant de bénéficier d’un accompagnement cohérent dès le début de sa scolarité. 
Un enfant peut néanmoins intégrer le projet plus tard. Suivant son parcours, il aura  besoin de plus ou moins de temps d’adaptation. Ceci se passe au mieux si l’enfant a volontairement choisi l’école des Fourmis et que la famille partage les mêmes valeurs que les nôtres ( respect, coopération, bienveillance)…

Est-ce une école « normale » ?
L’établissement rentre de le cadre légal de ce qu’est une « école ». Il est déclaré à l’éducation nationale, au maire et au préfet. Il est annuellement inspecté par l’inspection de circonscription, comme le prévoit la loi.

Existe-t-il des classes de niveau ?
L’école est composée d’une classe coopérative, unique multi-âge.
Le suivi des élèves est organisé par cycle afin de permettre des ponts avec le système éducatif sous contrat avec l’état.

Les enfants sont-ils notés ?
Les travaux des enfants n’ont pas vocation à être notés. La notation classique à tendance à mettre en valeur les échecs de l’enfant, ce qui est contreproductif dans sa construction de sa confiance en lui.
En revanche, il arrive que pour certaines activités, certains se calculent des scores dont ils suivent l’évolution. C’est une décision motivée par l’élève et pour lui. Il s’agit alors pour lui de visualiser une progression.

Ont-ils des contrats de réussite ?
Ils ne sont pas généralisés. S’ils sont mis en place c’est à la demande de l’enfant qui ressent le besoin d’être guidé par un tel outil.

Pourquoi un enfant libre de ses choix se mettrait-il au travail? ?
L’enfant est naturellement en posture d’apprentissage, toujours curieux. Il se peut que le parcours éducatif précédent ait éteint cette curiosité et qu’à force de gavage l’enfant rejette les apprentissages tant qu’il n’y est pas contraint. Dans ce cas, un enfant qui intègre l’école passera par une étape de ‘’désintoxication’’ à l’issue de laquelle il pourra retrouver ses motivations propres à apprendre.
Les neurosciences nous éclairent à ce sujet: apprendre par sa propre motivation est la clé. Il est donc primordial de permettre aux enfants qui en ont perdu la capacité, de la retrouver.

Si mon enfant apprend librement, il ne maitrisera pas tout le programme ?
Le programme peut être résumé en trois mots: lire, écrire et compter. Dans un environnement où ces trois savoirs faire ont toutes leur place, les enfants vont acquérir ce qui leur est nécessaire pour leur parcours. Ils pourront le faire en toute confiance car ils le feront à leur rythme. Et seront libres d’approfondir les domaines qui ont du sens pour eux.
Quelle est la différence avec une école Montessori ?
Les écoles Montessori proposent une application stricte et exclusive de la pédagogie conçue en 1907 par Maria Montessori. Notre choix est de rester ouvert à toutes les réflexions pédagogiques et les dernières découvertes.
A l’école des Fourmis, nous enrichissons nos réflexions de ces découvertes, en tirons des outils pertinents à mettre à disposition des enfants. 
A partir de tout cela, chaque enfant peut concevoir et expérimenter sa propre pédagogie.

Pourquoi l’école n’est-elle pas sous contrat avec l’Etat ?
En France, une nouvelle école qui ouvre doit exister de manière autonome pendant cinq ans avant de demander à être sous contrat.
Pour que les enfants qui font le choix d’écoles alternatives, puissent bénéficier du même soutien de l’état que les enfants des écoles publiques et privées sous contrat ( 5440€ en élémentaire et 7930€ au collège dans le public et 0€ pour les enfants en école alternative), nous militons pour le « chèque éducation » qui a le mérite d’accompagner de manière égale tous les enfants citoyens et de permettre une réelle liberté de choix d’instruction des familles.
Est-il nécessaire de déscolariser son enfant pour intégrer l’école ?
Un enfant qui intègre l’école est scolarisé. Il est inscrit, au rectorat sur la liste des élèves de notre établissement. Pour cela, il doit simplement être radié de la liste des élèves de sont précédent établissement pour être inscrit sur la notre. Il s’agit des mêmes démarches administratives que celles de n’importe quel changement d’école.
Comment m’assurer que l’Ecole des Fourmis respecte la loi puisqu’étant hors contrat ?
Le statut des écoles hors-contrat est soumis à une réglementation comme tous les autres types d’établissements d’enseignement.
L’établissement rentre de le cadre légal de ce qu’est une « école ». Il est déclaré à l’éducation nationale, au maire et au préfet. Il est annuellement inspecté par l’inspection de circonscription, comme le prévoit la loi.

Lorsque mon enfant quitte l’Ecole des Fourmis, ai-je l’assurance qu’il a le niveau correspondant à son âge, dans les écoles traditionnelles ?
Le suivi des élèves est organisé par cycle afin de permettre des ponts avec le système éducatif public ou sous contrat avec l’état.
Chaque enfant est unique et fait son propre chemin d’apprentissage suivant ses capacités. Il est impossible de garantir qu’un niveau donné soit acquis à un âge donné et ce quelque soit le type de structure. 
Dans notre expérience, les enfants qui ont réintégré une école ‘’ traditionnelle’’ n’ont pas rencontré de difficulté de niveau de connaissance.


Qu’en est-il de l’application des nouveaux rythmes scolaires ?
Après concertation, nous avons décidé de garder le rythme de 4 jours d’école par semaine et 3 jours en famille. Cet équilibre nous parait le plus respectueux du besoin des enfants de pouvoir se nourrir des deux milieux, famille et école. La semaine de 5 jours, nuit, selon moi, à la valorisation et la responsabilisation familiale dans l’accompagnement de l’enfant.
Comme toutes les écoles privées, nous sommes libres dans ce choix.

Quels sont les supports à l’apprentissage ?
Les supports sont multiples:
- Les échanges entre membres de l’école;
- Le matériel présent dans la classe, issus de divers techniques pédagogiques;
  • La bibliothèque;
  • Les jeux de société;
  • Les sorties, rencontres, intervenants…
  • Les conférences, projections…
  • Nos expériences quotidiennes…

Y-a-t’il des activités sportives et culturelles ?
Oui, elles font parties intégrante du projet pédagogique.
Les activités culturelles sont variées: sorties scolaires, visites, voyage de classe, participation à des conférences, accueil d’intervenants, de voyageurs, partages, un bibliothèque et une médiathèque de classe…
Le choix d’activités sportives est également varié: danse, cirque, tennis de table, tennis, VTT, rouler, tir à l’arc, natation… Nous sommes proche de la forêt et de la base de loisirs du Port aux cerises où nous pratiquons de nombreuses activités (VTT, cross…) et accro-branche, minigolf, tennis… Tout cela suivant les choix du groupe. 
A quoi prépare l’école des fourmis ?
A l’école des Fourmis, les enfants explorent et construisent en toute conscience, leur chemin d’apprentissages et de vie. Ils grandissent avec l’opportunité de devenir des citoyens actifs, responsables, créatifs, libres et confiants.

Y-a-t-il des évaluations durant l’année ?
Les acquis des enfants sont évalués pour suivre leur évolution dans l’acquisition du socle commun de connaissances définit par l’état.
Les protocoles d’évaluation dépendent des besoins de chaque enfant.

Mon enfant doit-il passer des tests pour intégrer l’école ?

L’école des Fourmis ne sélectionne pas les enfants en fonction de leur résultats scolaires.
Pour intégrer l’école, l’enfant doit en faire le choix. La famille qui se sera renseignée doit être en accord avec les valeurs partagées dans notre projet.

Droit de réponse à certaines affirmations fréquemment opposées:

C’est très cher.
L’énergie donnée pour l’organisation d’une école a un coût: 4620€ à l’école des Fourmis 
5440€ et 7930€ en élémentaire et collège public auquel vous devez ajouter les frais de cantine et de garderie…

Les écoles dites alternatives sont des écoles élitistes.
L’école des Fourmis a une organisation et une vision démocratique. La sélection par l’élitisme ( concept hiérarchique pyramidal) n’a pas de sens dans notre projet.

Payer pour la scolarité n’est pas un principe égalitaire.
Toute scolarité est payante, il n’existe aucune école gratuite.
Actuellement, en France, l’état décide que les impôts collectifs financent les écoles publiques et sous contrat. Les enfants grandissant dans des écoles hors contrat sont actuellement exclus de se partage égalitaire (comme les enfants en IEF).
Pour que l’égalité soit réelle et en accord avec la liberté de choix d’instruction, inscrite dans notre constitution, nous militons pour que l’instruction de tous les enfants soit financée de manière égale quels que soient les choix de chaque famille. Cette vision de l’égalité nous paraît plus juste et plus en accord avec les valeurs de la république.

La sociabilisation ne se fait de la même manière dans des classes aux effectives réduits.
La socialisation n’est pas liée à l’effectif d’un groupe. Elle dépend des valeurs et de la philosophie du vivre ensemble que nous souhaitons construire. 
Elle est possible lorsque le groupe est multi-âges.
Elle est possible, nourrie et enrichie si le groupe est ouvert au monde et sur le monde. L’école des Fourmis a un encrage réel dans la société e une grande ouverture à l’autre.
Elle est possible lorsque la parole de chacun est respectée.
Elle est réelle lorsque chacun a le pouvoir de choisir, de prendre ses responsabilités.
Lorsque tout cela n’est pas mis en oeuvre, le groupe d’enfant se collectivise et ne se socialise que très peu. 
C’est le choix de la socialisation qui est fait à ‘école des Fourmis.

Ces écoles sont faites pour des bobos déconnectés des réalités.
Notre école est connectée à la réalité. Les enfants ont l’opportunité de découvrir toute l’étendue de cette réalité ( besoins de règles de vivre ensemble, gestions de conflits, partages de tâches, gestion d’un budget, argumentation, coopération….)à chaque fois qu’ils prennent une décision, construisent un projet…

L’école était bien plus difficile à notre époque et on ne s’en est pas mal tiré.
L’école d’autrefois a permis au monde des adultes de changer leur regard sur l’enfant ( il a pu sortir du travail forcé des champs et des mines). 
Elle avait pour mission de faire disparaitre l’inégalité d’accès à l’éducation.
Elle a également servit à : «  Former dès l'enfance l'homme et le citoyen, préparer des ouvriers pour l'atelier, c'est notre tache. » Jules Ferry
A l’école des Fourmis, nous pensons que l’école doit avoir pour mission d’accompagner les enfants à explorer et construire en toute conscience, leur chemin d’apprentissages et de vie. Elle doit offrir l’opportunité de devenir des citoyens actifs, responsables, créatifs, libres et confiants, des Humains bienveillants éduqués à la paix.

On ne peut pas protéger les enfants de tout, ils doivent être confrontés à la dure réalité et à la violence de la société.
Les enfants doivent être confrontés à la bienveillance, la créativité, les richesses de notre société. Et on doit les accompagner à s’outiller pour les développer.
A l’école des Fourmis, l’enfant n’est pas dans une bulle aseptisée coupée de la société. Il est accompagné lorsqu’il est face aux violences de cette dernière. Cet apprentissage fait parti du vivre ensemble, il passe par nos réunion de classe. L’enfant sait qu’il est entendu et respecté, qu’il peut s’appuyer sur le groupe pour trouver des solutions, sur le tribunal de justice… Il apprend a devenir un citoyen outillé actif.

La bienveillance ne s’apprend pas.
L’école des Fourmis est une école bienveillante à fonctionnement démocratique. 
L’enfant  a l’opportunité de vivre, construire, interroger et développer une philosophie de la bienveillance envers lui même et envers les autres. Nous pouvons donc dire qu’elle ‘’s’apprend’’.
Depuis les début de notre école, cela se vérifie au quotidien, s’étend et se partage avec les familles et lors de nos rencontres. 

Il est important que la famille ne défendent pas des valeurs opposées: « il faut souffrir pour apprendre. » « Le respect des règle c’est pour les faibles! » Le non droit au bonheur, à la joie. « La soumission de certains êtres à d’autres. (enfant/adulte). »